Table des matières
20ème sièclePrésentation
L’histoire d’Ernée au 20ème siècle fut mouvementée. Deux mobilisations (la première guerre, et les évènements de l’Algérie), une occupation. IL y eut aussi de très nombreuses constructions publiques comme l’hôtel de ville, l’hôpital, les infrastructures sportives. On assista à une extension rapide de la surface des habitations avec de nombreuses quartiers périphériques. Agriculture
Au début du 20ème siècle la Commune d’Ernée compte 164 fermes, dont 54 exploitations de moins de 10 hectares, 95 de 10à 20, 15 de 20 à 50. Sur ces 164 fermes, on en compte 4 en faire valoir. Il y en a 4 en faire valoir direct (l’exploitant est propriétaire des terres), 60 en fermage (l’exploitant verse un loyer au propriétaire du sol), 100 en métayage (le propriétaire fournit la terre et le capital et reçoit une partie du fruit de la récolte). Société des Castors
A Ernée, les revenus sont faibles, la construction d’un logement coûte cher. Plusieurs artisans (8 ?) décident alors de se rassembler pour construire leurs maisons. Il y a parmis eux un charpentier, des maçons, et d’autres artisans du bâtiment. Ils entamment alors la construction de 8 maisons individuelles et semblables dans le quartier des Sémondières. Le départ des jeunes pour l'Algérie
De 1956 à 1961, comme dans le reste de la France, les jeunes du pays sont obligés dans le cadre du service militaire de se rendre en Algérie. Ils sont tous marqués de se qu’ils verront là-bas. L'OAS à ErnéePrésentation
Cet incident eut lieu pendant les événements liés à l’OAS (au environ de 1962, mais je ne sais pas exactement la date). Une femme trouva des tracts, s’en confia à son curé, ce qui permit de méanteler le réseau. Le curé alors considéré comme traitre, on pausa d’une bombe au Presbytère, mais qui heureusment n’explosa pas (le système n’a pas fonctionné). Les incidents furent clos par l’arrestation de quelques personnes. Une distribution de tracts
L’O.A.S. (Organisation Armée Secrète) distribue des tracts de recrutement. Une vieille dame qui les reçoit et qui ne sait d’où ils viennent ni ce qu’elle doit en faire, le confie au curé, le chanoine Trideau, ancien officier et légionnaire. Celui-ci ne sait comment s’en débarrasser et se confie au brigadier de la gendarmerie et lui donne le paquet. L'attentat manqué
L’O.A.S. envoie par la suite des lettres de menaces au traître, le chanoine Trideau. Elle fait déposer contre les murs du presbytère à un endroit peu fréquenté deux pains de plastic avec détonateurs et système d’horlogerie. Echanges de bâtiments pour les écoles privées
Au début des années 70, on déplace les écoles privées : l’école des filles, qui était aux Châtelets, est déplacée dans la rue Gambetta (l’actuelle école maternelle privée), celle des garçons est déplacée vers Belle Plante (l’actuel collège St Joseph). Réparations à l'égliseEn 1968, on doit fermer l’église d’Ernée qui menace de s’écrouler (voir la page sur l’église Notre-Dame de l’Assomption). Elle sera réouverte l’année d’après après que l’on ait refait complètement les plafonds. SourcesSur le 20ème siècle :
Sur Le départ des jeunes pour l’Algérie :
Sur l’OAS à Ernée :
“Au Pays d’Ernée” ( www.renoulin.fr/aupaysdernee ) par Christian Renoulin. |