Ce château était en fait un vaste monticule de terre. Entouré sur 2 flancs, il disposait de 2 ou 3 tours, et avait une sorte de butte de terre, probablement consolidée, qui formait la partie forte.
Il se situait sur les Châtelets. On s’est servi de ces pierres au 17ème siècle pour la construction de l’actuelle église Notre Dame de l’Assomption (1687-1697).
Le château possédait trois tours, bien que l’on ne soit pas certain de l’existence de la troisième tour, pourtant décrite dans une lettre de 1771. Selon cette lettre, les tours « étaient fortes et étendues avec logements » : 2 tours s’élevaient sur ce qui sont aujourd’hui “les Châtelets”; elles étaient jointes par un rempart de terre.
la troisième, supposée, se serait située dans la vallée, au delà de l’Ernée (plus bas), dans le terrain formant actuellement le jardin du moulin du château.
Il y avait un vaste champ clos entre la courbe formée entre les deux tours du sommet. Au centre de ce champs, il y avait un cavalier de terre (amas de terre élevé pour permettre à l’artillerie de dominer les positions ennemies).
sur le château d’Ernée : “Ernée à travers les âges”, Robert Amiard , p.21, p.29
“Histoire de la ville et du Pays d’Ernée”, R. Delaunay, 1ère Partie, Section 2, Chapitre 2
“Au Pays d’Ernée” ( www.renoulin.fr/aupaysdernee ) par Christian Renoulin.